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Les 4 et 5 Décembre a eu lieu le séminaire ECOTOX à Valence. Ce dernier était organisé en partenariat avec la Fondation Rovaltain et a réuni une cinquantaine de scientifiques de l’INRA mais aussi de l’Irstea, d’autres organismes de recherche et universités… Certains membres du Conseil Scientifique de la Fondation se sont également joint à nous.

Au cours de ces deux journées, une table ronde s’est tenue pour évoquer la richesse du paysage des structures d’animation autour de l’écotoxicologie en France. Cela a été l’occasion de faire un bilan sur les différents réseaux et groupements qui composent actuellement le paysage français en écotoxicologie. Ainsi ont pu être présentés :

• EcotoQ, le regroupement des écotoxicologues du Québec (ecotoq@inrs.ca),
• Le réseau Antiopes (Analyse intégrée pour la toxicologie prédictive en santé environnementale) qui s’est récemment ouvert à l’écotoxicologie en 2016 et travaille dans une optique « Contaminants – Ecosystèmes – Santé »,
• La Fondation Rovaltain qui se veut une plateforme d’échange et de rencontre dont l’objectif est d’accompagner l’innovation responsable et de mettre la science au cœur du débat. En 2017, la Fondation Rovaltain a mis en place un soutien à la recherche de financement en plus du mécénat qui existait déjà,
• Le réseau de Phytopharmaco-vigilance piloté par l’ANSES,
• Ecotoxicomic, le Réseau Thématique Pluridisciplinaire d’Ecotoxicologie Microbienne,
• Le GDR d’Ecotoxicologie Aquatique,
• Le réseau de sites RECOTOX,
• Le réseau d’animation ECOTOX

Suite à ces présentations, une discussion a pu s’ouvrir dans le but de fédérer et organiser la diversité de ces réseaux et groupements. Plusieurs points sont ressortis :

• Général :
  • Un manque d’animation souvent et de moyens (tant matériel qu’humains) pour lancer des projets,
  • Une difficulté pour certains à se positionner dans ce paysage et à se démarquer,
  • Une volonté de complémentarité avec l’existant,
• ECOTOX :
  • Ce réseau réunit différents organismes en plus de l’INRA, et a désormais une portée nationale inter-organismes,
  • Un souhait d’ouverture sur les Sciences Humaines et Sociales,
  • Une volonté d’animation pour stimuler la mise en place de projets de recherche,
• RECOTOX :
  • RECOTOX doit se positionner en tant que réseau d’animation inter-organismes afin d’initier des problématiques de recherche et d’apporter aux infrastructures de recherches existantes une plus-value en termes d’écotoxicologie,
  • Préparation d’une journée scientifique au printemps.

Deux questions d’importance ont notamment été soulevées :

• Comment mettre en place une animation nationale tout en conservant les spécialités de chaque réseau ?
• Faut-il créer une supra-communauté OU créer un lieu d’échange et de rencontre ?

Le mot de la fin de ce séminaire a été donné par Thierry Caquet, Directeur Scientifique pour l’Environnement à l’INRA. D’après lui et de nombreux membres de ce séminaire, l’objectif en 2018 est d’aller vers une animation inter structure partagée, notamment en essayant de lier AllEnvi et AvieSan. RECOTOX peut donc se positionner comme un projet transversal d’animation nationale.